En Orient et plus particulièrement en Chine, les champignons font partie intégrante de la pharmacopée depuis des millénaires. Ils y occupent une place privilégiée.
En occident, ce n’est qu’à partir de la découverte de la pénicilline, en 1928, que la médecine s’intéresse plus attentivement aux champignons.
Depuis, certains traitements modernes (antibiotiques, antifongiques, immunosuppresseurs…) ont bénéficié de la puissance des composés de champignons et ont révolutionné la médecine actuelle.
Qu’est-ce qu’un champignon?
Ce sont des structures vivantes multicellulaires, qui ne sont ni végétales, ni animales, mais possèdent des caractéristiques de ces deux règnes.
Ils poussent en milieu naturel, dans le sol ou sur les arbres.
Les champignons sécrètent des enzymes digestives pour absorber les molécules organiques – fabriquées par d’autres organismes – dont ils se nourrissent.
Aujourd’hui nous savons que les champignons constituent un maillon essentiel à la vie : ils établissant de nombreuses relations symbiotiques avec d’autres formes vivantes y compris la nôtre.
Tous les champignons thérapeutiques sont considérés comme adaptogènes, mais chacun présente des caractéristiques et des usages propres.
Ils ont le pouvoir de nous stimuler en cas de déficience mais peuvent également apaiser notre métabolisme en cas de forte stimulation par différents stress.
Ils ont la compétence de relancer notre système immunitaire quand celui-ci est affaibli et ne se défend plus, ou mal.
Ils ont également la capacité de nous venir en aide quand la maladie nécessite l’emploi de la chimiothérapie, d’anti-inflammatoires ou d’antibiotiques.
Comment agissent-ils ?
Les polysaccharides sont des molécules composées de glucides à « chaînes longues ».
Les champignons possèdent une forte proportion de polysaccharides hydrosolubles dont les bêta-glucanes qui sont en mesure d’activer le système immunitaire.
Beaucoup d’extraits polysaccharidiques de champignons améliorent et renforcent l’immunité des malades en exerçant une activité anti-tumorale.
Les bêta-glucanes n’ont aucune action directe sur les cellules cancéreuses pour les détruire, en revanche, ils augmentent l’activité des globules blancs (macrophages) qui dévorent les cellules contaminées.
Ces globules blancs se retrouvent ainsi dans tous les systèmes : digestifs, respiratoires… Les macrophages sont stimulés par les bêta-glucanes et produisent un facteur anti-tumoral nommé la cytokine.
Parmi les champignons thérapeutiques les plus connus, nous citerons le Reishi, le shiitaké, le cordyceps et le maitaké.
Les champignons sont des organismes connus pour leur porosité et leur complexité.
Tous ne sont pas comestibles ni thérapeutiques.
Consulter un naturopathe mycothérapeute permet alors de bénéficier d’une cure de champignon en toute sécurité.
L’automédication est donc vivement déconseillée.